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-> A l’occasion de la sortie en DVD de Black Dynamite de Scott Sanders, le blog de GQ republie le texte d’Arnaud Sagnard sur ce film explosif.

Comme tous les fans de cinéma bis et de blaxploitation, à GQ on attendait avec impatience la sortie en France de Black Dynamite mercredi (13 janvier). Ce film de Scott Sanders, sélectionné aux festivals de Sundance et de Deauville, reprend avec bonheur tous les poncifs de ce genre phare des années 70 : coupes afro, impers en cuir, bande-son funk, bastons, poursuites automobiles…

Comme le dit la bande-annonce, le héros interprété par Michael Jai White est « plus fort que Shaft, Superfly et The Mack réunis ». Bien sûr, il dézingue les dealers et affole toutes les demoiselles du film. L’acteur est un vrai expert des arts martiaux, il détient sept ceintures noires (Shotokan, Tae Kwon Do, Kobudo, Goju Ryu, Tang Soo Do, Wushu et Kyokushin) ! Malgré son quintal de muscles, cet habitué des films d’action s’en sort très bien dans le registre parodique et avec les répliques ironiques. Les connaisseurs de culture blaxploitation reconnaîtront différents clins d’œil aux films cultes du genre et les fans de NBA chercheront dans le casting un ancien joueur titulaire de 4 titres. Quand à la scène finale, on vous laisse deviner à quel monument des années 70 s’attaque Black Dynamite.
A.S.
PS : En bonus cette improbable vidéo tiré d’un show comique américain : « Drugs are fun with Black Dynamite » (Sic!)

-> Chaque semaine notre chroniqueur David Abiker (GQ, France Info…) revient sur les buzz qui ont agité le Net les sept derniers jours.

Cette semaine, le buzz c’est la maternité avec Marianne enceinte du grand emprunt et Elizabeth Badinter qui dénonce ces fanatiques qui veulent renvoyer les jeunes mères au foyer pour donner la tétée. Bien évidemment, féministes ou pas, les femmes se moquent éperdument de ce que nous en pensons, nous les hommes. La seule chose qui compte à leurs yeux, c’est le nourrisson. Dès qu’il est né, il n’y en a plus que pour lui. Alors que franchement, regardez moi cette génération d’ados géants, avec leurs grosses dents, leurs grosses bouches et leurs grands pieds… Lait maternel ou lait industriel, qu’est-ce que ca change, ils nous envahissent pareil ? Moi je pense que la société serait plus douce si les femmes acceptaient de nous allaiter au bureau, nous les hommes. Personnellement, je suis favorable à une substitution du sein laiteux au bonus et à la prime. Autoriser les hommes à téter une ou deux collaboratrices au bureau, ça aurait plein d’avantages.
-> 1. Une diminution du stress.
-> 2. Permettre aux femmes de reprendre rapidement une activité professionnelle tout en vivant l’expérience de l’allaitement utile.
-> 3. Ça rendrait les pauses déjeuner bien plus intéressantes.
-> 4. Le sein pourrait enfin devenir un outil de motivation dans des entreprises appelées de plus en plus à être dirigées par des femmes.
Ça va vous sembler dingue, mais l’artiste Sandrine Metcuc vient de concevoir une performance qu’elle dévoilera la veille du Salon de l’agriculture, la semaine prochaine. Il s’agit d’une ferme où l’on produit du fromage au lait de femme. Je ne vous en dis pas plus pour l’instant (la semaine prochaine). Je dois vous l’avouer, cette envie de téter, me vient d’une image ancienne qui a fait fantasmer toute une génération : la centrifugeuse au lait de super nana. Un must.

David Abiker

-> Chaque jeudi, Marc Beaugé (Style Académie) vous conseille un incontournable du vestiaire masculin. Aujourd’hui, le sweat-shirt gris Joe McCoy.


Sylvester Stallone dans Rocky (1976).

On n’est pas favorable au laisser-aller du dimanche matin, avachi sur le canapé, devant « Téléfoot », avec une haleine difficile. Mais on sait que cela arrive. Stylistiquement, c’est donc une situation à gérer. La solution caleçon T-shirt publicitaire est populaire. Mais très peu recommandable. Comme les options vieux peignoir ou polaire de ski. La solution ? Le sweat-shirt. Le sweat-shirt gris chiné, ras du cou, avec le petit « V » de renfort au col (le détail qui manque à celui de Rocky, qui s’est permis, en prime, de couper les manches du sien). Aux États-Unis, c’est un classique absolu du vestiaire masculin. C’est le sweat des sportifs, des ouvriers, des manutentionnaires. Des mecs qui transpirent. Pour vous, pour la maison, prenez le doux, bien coupé et sans la moindre inscription. Exactement comme celui de Joe McCoy, une marque japonaise qui connaît ses classiques.

Marc Beaugé

Elle n’a pas froid aux yeux ! Lindsey Vonn la nouvelle championne olympique de descente, couronnée hier à Vancouver, est peut être la plus grande skieuse alpine de sa génération. Mais elle estimait souffrir d’un déficit de notoriété. Elle a donc décidé d’appliquer la méthode qui a si bien réussi aux tenniswomen, Anna Kournikova ou Tatiana Golovine en tête. Mouillant le maillot, comme on dit, dans cette série de photos qui ne laissent rien ignorer de son corps athlétique, pour nos confrères américains de Sports Illustrated. Bon, après pour ce qui est du stylisme, tout cela a un côté Colorado qu’on a le droit de trouver ringardissime. Mais que nous, à GQ, avec la grandeur d’âme qui nous caractérise, préférons décréter franchement culte.

-> Vitesse, effet, contrôle. Cette raquette sans manche révolutionne tous les compartiments du Jeu comme le démontre cette vidéo.

Nouvelle raquette de ping-pong géniale inventée par l’Américain Alfred Broadmann, la Blade (« lame ») s’enfile comme une moufle. Plus besoin de se poser de question sur la manière de tenir l’instrument (à l’européenne, à la chinoise, à la japonaise), grâce à cette trouvaille, le revers devient aussi naturel qu’une bonne baffe. Même la très sérieuse Fédération internationale de tennis de table, s’est montrée enthousiaste. Pas étonnant, car il s’agit de la première grande modernisation de ce sport depuis son invention en 1880! Consécration ultime, Marty Reisman, le champion américain qui a marqué le rapprochement entre la Chine de Mao et les US de Nixon en 1971 avec la fameuse « Diplomatie du ping-pong », adore l’objet. Révolutionnaire on vous dit.

Alexandre Lazerges

-> Vendu en France 89 E, avec balles et poignet anti-transpiration par Klein & More.

-> Lorsque le rétro rencontre un smartphone, cela donne le premier dock électroacoustique. Il est dans le numéro de mars de GQ… Voici la vidéo qui démontre bien qu’il marche sans aucune amplification électrique.

À la fin du XIXe siècle, Thomas Edison invente les premiers enregistreurs pendant que Graham Bell s’occupe du téléphone. Les deux larrons perfectionnent ensemble ce qui deviendra le gramophone en y ajoutant le cornet, cet immense pavillon caractéristique. Abandonné depuis le disque vinyle, l’antique machine ressort cette année grâce au designer Matt Richmond et à sa société Made Craft. En fixant un cornet sur un socle d’iPhone en bois, la résonance du portable suffit à faire chanter l’ampli acoustique. Il ne reste plus qu’à trouver l’option 78 tours dans l’App Store. Face au succès de sa trouvaille, le designer prévoit de sortir un modèle avec un cornet neuf.

Pierre Jean Manfreo

-> iPhone-Horn, 295 E.

From Paris with love, film de Pierre Morel produit par Europacorp, le studio de Luc Besson, sort demain (17 février)… L’occasion pour Elsa Keslassy, dans le GQ de février, de s’intéresser aux réalisateurs révélés par le nouveau grand patron du cinéma français

L’ACHARNÉ > Pierre Morel (45 ans)
From Paris with love

Après Banlieue 13 et Taken avec Liam Neeson (230 millions de dollars au box-office mondial), il réalise la nouvelle superproduction d’Europacorp, tournée en banlieue parisienne avec John Travolta et Jonathan Rhys-Meyer.

LE PRODIGE > Louis Leterrier (36 ans)
Le Choc des Titans

Pour Besson, il a shooté les deux premiers Transporteurs, et Danny the Dog avec Morgan Freeman. Depuis, il s’est envolé pour Hollywood où il a réalisé Hulk avec Edward Norton et Le choc des Titans avec Liam Nesson (sortie le 7 avril).

LE PSYCHO > Xavier Gens (35 ans)
Frontière(s)

Auteur de Hitman en 2007 et de Frontière(s) en 2008, il travaille actuellement sur The Fallout, un thriller post-apocalyptique, et Vanikoro, un film d’aventures en costumes sur une île cannibale.

Quant à leur maître a tous, Luc Besson, il revient dernière la caméra pour Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec (le 14 avril prochain) avec Louise Bourgoin, notre couverture du mois de mars… Voici le nouveau teaser du film.

Chaque semaine notre chroniqueur David Abiker (GQ, France Info…) revient sur les buzz qui ont agité le Net les sept derniers jours. Une fois n’est pas coutume, il a eu envie de parler d’un roman qui l’a retourné. Quel rapport ? Lisez ces lignes et vous comprendrez.

Cette semaine, le livre qui pourrait avoir le prix du « la critique ne m’a pas vu » ou la mention « N’a pas eu le buzz qu’il mérite ». C’est un pur chef-d’oeuvre méconnu. C’est sorti en août 2009 aux éditions Léo Scheer. Ca s’appelle Conquistadors et personne ne l’a vu arriver. Personne ne l’a lu ou presque. Évidemment, la critique n’en n’a pas parlé. Et pour cause : qui, en pleine rentrée littéraire, pourrait avoir envie de causer d’un livre qui raconte comment un type assez peu sympa dans son genre a fait la conquête du Pérou – j’ai nommé Pizarro? Qui voudrait se taper 400 pages de pure poésie, de pure méditation sur l’envie, puis la conquête de l’or et le grand vide qui suit ? Conquistadors raconte comment les hommes de Pizarro ont mis fin en quelques semaines à la civilisation inca. Mais ce n’est pas un livre d’histoire. Conquistadors est un livre sur le désir, la satisfaction du désir et le sentiment qui suit. Les hommes comprendront ce que je veux dire. L’excitation, le coït et le grand vide. Le désir de l’or des conquistadors, c’est un peu ça. Vu par Eric Vuillard, c’est aussi le tableau grandiose et intime d’un spécimen de mec qui n’existe plus. C’est intéressant d’entrer  dans la tête d’un bonhomme qui cherche de l’or au nom de la cupidité et de Dieu en même temps. Les conquistadors, ça n’existe plus. Aujourd’hui, ils sont remplacés par des geeks millionnaires de la Silicon Valley. Mais les conquistadors de Vuillard, c’est autre chose. C’est une respiration, c’est un soleil de plomb, c’est une façon de faire l’histoire et de renverser le monde sans s’en apercevoir. Les conquistadors de Vuillard, c’est aussi un secret bien gardé par la critique, qui a préféré chroniquer des livres de femmes pour femmes avec dedans de la psychologie et de l’amour. Ou bien qui a préféré s’intéresser à des autofictions, parce qu’il est vrai qu’on s’identifie bien mieux à un type qui a envie d’aimer qu’à des conquistadors qui vont tuer un chef inca sans trop savoir pourquoi. Tant mieux, Conquistadors est un secret que partagent finalement assez peu de lecteurs. Pourtant le livre a reçu le grand prix littéraire du web dont je garantis l’intégrité, la confidentialité et la bonne volonté. Car, Conquistadors est un secret partagé par une bande de blogueurs initiés. C’est donc un buzz, un vrai, mais qui n’a pas crevé la surface de l’eau pour arriver jusqu’à la sagacité de la critique qui sévit en plein air, et a bien d’autres chats à fouetter que débusquer des chefs-d’oeuvre. C’est peut-être pas plus mal.

David Abiker

Sinon, la chanson de la semaine, c’est ça mais ça n’a rien à voir… ou presque.

À partir d’aujourd’hui, GQ c’est aussi un site Web. Menstyle, notre site associé deviens gqmagazine.fr.
C’est pour nous l’occasion de vous faire découvrir sur ce site, le numéro de mars qui paraîtra mercredi (17 février). Pour fêter nos deux ans, il se dote d’une nouvelle maquette plus aérée et plus graphique. Sur notre site, vous pouvez feuilleter en avant-première ce Numéro 25 et découvrir ainsi les sujets principaux au sommaire. Beaucoup de commentaires sur ce blog nous demandaient des couvertures féminines, ils ont été exaucés !

Dans le numéro de mars de GQ qui parait mercredi prochain (16 février) nous consacrons un dossier à « Mode & Pouvoir » avec notamment notre « Autre échiquier politique » qui découpe la scène politique selon les clivages stylistiques : la gauche Armand Thierry, le droite Quechua, le centre équestre… Un exemple ?

La Droite Jean-Claude
Pourquoi Frédéric Lefèvre nous évoque-il Jean-Claude Convenant, le « meilleur vendeur de la boîte » de Caméra-Café ? Parce que, comme le prouve ces photos, tout y est : le même sens des associations de couleurs, le même regard pénétrant, la même coupe des années 80…

Retrouvez « Mode & Pouvoir, les 10 hommes politiques les plus stylés et les témoignages exclusifs de François Baroin, François Hollande, Olivier Besancenot… » dans le GQ numéro 25.

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