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Don Drapper s’essaie au paradis artificiels dans la saison 1 de Mad Men.

-> Mad Men, la série sur le monde de la pub à New York dans les années 60, entame sa troisième saison cette semaine sur Canal + (et que la quatrième est diffusée aux États-Unis sur AMC). Décrivant une Amérique en plein bouleversement.

Si chaque épisode de la série Mad Men met en scène le décalage entre notre époque et les années 60, à mesure que la série avance (d’environ deux ans par saison) on voit l’Amérique évoluer vers un mode de vie plus libre. Peu à peu le mouvement des droits civiques comme la révolution sexuelle viennent s’attaquer à la forteresse blanche et machiste qu’était l’agence Sterling Cooper à la fin des années 50. Dans AMC’s « Mad Men » Jumps the Shark, Babelgum, un site comique américain s’est amusé (avec de tout petits moyens) à montrer ce que pourrait être la saison 10 de la série, située au milieu des années 70. Alors que dans la vrai série la révolution des sixties n’apparaît encore que par petites touches (photos)

Pour l’instant, Kinsey est le seul employé de l’agence qui semble pris par les mouvements des 60’s. Célibataire propre sur lui dans la saison 1, il s’affiche avec une barbe et une petite amie noire dans la deuxième.

-> C’est la bombe télé de la semaine. Canal + diffuse à partir de demain (19 mai) la série inspirée par la vie du terroriste Carlos.

Réalisé par Olivier Assayas et interprété par le comédien vénézuelien Edgar Ramirez, ce triptyque (3 X 90 minutes) devrait ensuite sortir en version courte au cinéma. Il sera présenté le même jour au Festival de Cannes. Il provoque déjà les polémiques : les avocats d’Illitch Ramirez Sanchez, alias Carlos, détenu en France depuis 1994, ont demandé un droit de regard qui leur a été refusé, alors que d’autres s’inquiètent qu’on fasse d’un terroriste un héros.
Pour promouvoir ce blockbuster télé, la chaîne cryptée met le paquet. Avec un mini-site dédié intitulé Sur la piste de Carlos – Le terroriste qui a fait trembler le monde. Très complet et documenté, il revient sur ses différents attentats (lire le papier très anti-DST et limite pro-Carlos de Libé sur le quadruple assassinat de la rue Toullier en 1975, par exemple). Canal + s’est d’ailleurs adressé à BETC pour lui concocter une communication explosive. Bon sinon, nous à GQ, on aime bien les Ray-Ban de Carlos (les pilotes en écaille visibles sur le site, plus précisément), mais bon, c’est vrai que ce n’est pas vraiment le sujet, faudrait pas faire d’un terroriste une icône de mode, etc.

J.B.

-> GQ aime les légendes du sport. C’est donc peu dire que l’on a hâte de découvrir « La + belle des finales », multiplex vintage de toutes les finales de la Coupe du monde de football de 1930 à 2006 diffusé le 16 mai prochain sur la chaîne cryptée.

Cette belle idée sera l’occasion de se replonger avec émotion et nostalgie sur France-Brésil 1998 ou RFA-Pays-Bas 1974 : une merveille de style, Cruyff vs Beckenbauer (photo), les Hollandais en Ray-Ban sur le banc de touche… Pour les esthètes, ce multiplex d’un autre temps fera figure de séance tactique géante pour mesurer les évolutions de style et de vitesse de jeu qui ont transformé la planète foot ces 80 dernières années. Bref, du bonheur. Cerise sur le rétro : les commentateurs de ces 18 finales seront tous habillés en costume d’époque. Mention spéciale à l’ami anglais Darren Tulett (finale 1966), égal à lui-même, à Jean-Charles Sabattier (finale 1974) et à Éric Huet (finale 1938). Du foot et du style. Tout ce qu’on aime.
Mathieu Le Maux
Le 16 mai, à 20h55, sur Canal +

Darren Tulett, chic British - finale 1966

Jean-Charles Sabattier, hippie rock - finale 1974

Éric Huet, style riviera - finale 1938

Crédit photos : Maxime Bruno/CANAL+ et Augustin Détienne/CANAL+

« Dans le magazine GQ, ils racontent que je prenais tous les jours des cachets à la télévision. Ce sont des conneries ! Il n’y a pas plus sain et normal que moi. Mais comme je suis un peu ennuyeuse, les journalistes ont tendance à en rajouter. » Quel ne fut pas notre étonnement en découvrant les propos de Louise Bourgoin dans TGV Magazine d’avril. Nous profitons donc du blog de GQ pour préciser que nous n’avons jamais voulu la faire passer pour une accro aux médocs. Lors de son interview (en couverture du GQ n°25 daté mars) par Frédéric Beigbeder – notre intervieweur, qui est également son ancien camarade du « Grand Journal » – elle déclarait : « A Canal, pendant deux ans, j’ai pris des médicaments parce que j’avais des brûlures d’estomac, j’avais un début d’ulcère. » Nous avons d’ailleurs un enregistrement qui le démontre. Plus loin on assiste à cette échange :
« LB : – Je sais très bien pleurer sur commande.
FB : –  Ça veux juste dire que tu es dépressive (rires).
LB :  – (rires). Je pense, oui. »
Nous regrettons, tout comme elle, que certains sites people aient accolé ses propos pour lui attribuer une dépression.
Prendre du Malox ou du Spasfon ne fait pas de vous quelqu’un de malsain où d’anormal, et ce, même si tous les fabricants précisent : « Si les symptômes persistent, consultez votre médecin ». Par ailleurs, nous prenons acte que Louise Bourgoin est « un peu ennuyeuse » bien, qu’à lire son interview, Frédéric n’ait pas semblé s’être ennuyé avec elle.

J.B.

Lundi soir, 19 octobre, se pressait le tout Canal+ à une représentation privée tres particulière : une pièce de Guillaume Gallienne, sociétaire à la Comédie Française et… chroniqueur au Grand Journal de Canal + avec « Les Bonus de Guillaume » :

Un de ses chefs-d’œuvre :

Gallienne est-il aussi bon sur scène qu’à la télé (et au cinéma remember l’adorable aristo fin de race qu’il jouait dans Jet Set, en 1999…) ?

La réponse est sans conteste « oui ». Outre vos journalistes préférés de GQ, il fallait voir Denisot, Ardisson, Beigbeder, Toussaint, etc.. toute la crème des animateurs applaudir à tout rompre leur collègue et néanmoins ami à la fin du spectacle.

« Les Garçons et Guillaume, à table ! » dont les représentation commencent aujourd’hui (21 octobre) à Boulogne c’est l’histoire d’un mec qui pense que tout le monde – et surtout sa mère – veut qu’il se comporte comme une fille et se construit donc sur ce diktat supposé – tu seras pédé, mon fils. Sur ce pitch, Gallienne invente un concept révolutionnaire : le coming out hétéro. Quoi ? Comment ? En racontant pendant une heure et demie, et de façon méchamment hilarante, comment il a finalement trouvé sa voie/voix dans l’hétérosexualité, Gallienne creuse une nouvelle manière d’appréhender la confusion des genres, et par extension la masculinité. Qu’est-ce qu’être un homme aujourd’hui quand la virilité old school n’est plus tolérée socialement, sexuellement, et quand trente ans d’activisme gay ont fini par alléger le « douloureux problème » ? Illustration implacable de l’efficacité de la thérapie par le rire, finement écrit et brillamment interprété (merci la Comédie Française), servi par un dispositif scénique simple mais funky, (en particulier quand le jeune Guillaume se prend de passion pour la belle-mère de Sissi impératrice…), le one man show de Gallienne est ce qu’il convenu d’appeler une heureuse surprise.
E.P. et A.B.

LES GARCONS

« Les Garçons et Guillaume, à table ! » Du 21 au 27 octobre.
Théâtre de l’Ouest Parisien : 1 Place Bernard Palissy, 92 100 Boulogne-Billancourt.

Le site de GQ

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