You are currently browsing the tag archive for the ‘Kanye West’ tag.

-> La nouvelle star du hip-hop US a réussi l’improbable crossover entre l’énergie de la black music et la mélancolie 80s. Démonstration.

A GQ, on a découvert Kid Cudi en 2008 par le tube « Day n Nite », remixé par Crookers et devenu l’un des hymnes/habillages sonores du « Grand Journal » de Canal+.

Ce jeune New-Yorkais de 24 ans, protégé de Kanye West (autre rappeur mélancolique), de son vrai nom Scott Ramon Seguro Mescudi, revient ce mois-ci avec un deuxième album tout aussi envoûtant. Il ne quitte plus les platines et les ordis de la rédac de GQ. Notre hypothèse ? Kid Cudi est le premier rappeur cold wave. La preuve en 4 extraits.

-> Si vous aimez les ambiances electro ciné-rétro-futuristes, un peu sombres, genre ça :

Daft Punk « Tron Legacy (John Roman mix) »

Vous aimerez le premier titre de l’album de Kid Cudi :

Kid Cudi « Scott Mescudi Vs. The World »

-> Si vous aimez les mélodies pop féminines, mélancoliques et sinueuses genre ça :

The Strangers « St Vincent »

Vous aimerez ce titre. Selon le livret du CD, un sample d’Anne Clark s’est glissé dedans. Saurez-vous le retrouver ?

Kid Cudi « Maniac »

Si vous aimez les envolées Cold Wave, chorales et cordes un peu emphatiques, genre ça :

This Mortal Coil « Tarantula »

Vous aimerez l’envoutant « Marijuana » (les chœurs sont à 1, 53 mn)

Kid Cudi « Marijuana »

On s’étonne que nos amis des Inrockuptibles, qui ont toujours défendu les rappeurs un peu sombres et/ou arty (De La Soul, plus récemment Company Flow ou Anti Pop Consortium..), n’aient pas encore fait leur cover avec Kid Cudi, puisque celui-ci a tout pour devenir le rappeur préféré des intellos à lunettes carrées.

Emmanuel Poncet

-> Kid Cudi, Man on the Moon II, The Legend of Mr Rager. G.O.O.D/Barclay.

-> Bonjour à tous, le blog de GQ est de retour. Ce petit post pour vous rappeler que notre blog est aussi un moyen de dialoguer avec l’équipe de GQ, la Style Académie, le courrier des lecteurs… Comme le démontre ce commentaire très remonté de notre dernier post concernant Kanye West.

« Kanye West qui rappe devant une assemblée ? A quoi vous attendiez-vous ? A une conférence sur le management interculturel dans le contexte du Web 2.0 ? La vidéo parle d’ailleurs d’elle même: l’assistance, iPhones et autres HTC à la main, ne sont bien là que pour une performance live du chanteur. Ces derniers ne paraissent pas du tout embarrassés, bien au contraire.

Pourquoi un tel procès à charge, qui ne s’explique que par un dérapage aux MTV Awards ? L’utilisation péjorative de « beatmaker » dans votre article, au lieu du terme plus approprié de producteur montre d’ailleurs bien votre point de vue ferme et définitif sur l’artiste, quoi qu’il fasse. Soit dit en passant, c’est lui qui a produit les meilleures chansons de l’album « The Blueprint » de Jay-Z.

Oui, Kanye West débute la promotion de son nouvel album et ce n’est pas plus embarrassant de faire ça devant les employés de Facebook et Twitter que d’aller se prostituer dans des shows tv où l’on vous oblige à faire des jeux ou des sketchs pour paraître sympa et abordable aux yeux du public.

Pourquoi à votre avis un tel choix de la part de Kanye ? Twitter et Facebook ? Ne seraient ce pas les deux plus importants réseaux sociaux du web ?

Kanye West a bien compris que le buzz est désormais le meilleur moyen de promouvoir un album ou toute autre forme d’art (le buzz, qui est d’ailleurs un des sujets que vous traitez régulièrement dans votre magazine). Le faire débuter par l’intermédiaire des créateurs et gérants des plus importants réseaux sociaux me paraît être au contraire une preuve de grande créativité.

Philou »

Kanye West, de passage chez Facebook, a eu l’idée de déclamer a capella des extraits de son prochain album (à sortir à la mi-septembre). Les images témoignent d’un sacré moment de n’importe quoi.

Dans quelle dimension ? Dans quelle dimension une popstar comme Kanye West peut-elle ainsi slammer sans gêne devant une assemblée de sages employés de la société Facebook ? Bien sûr cet épisode n’est que le dernier d’un feuilleton showbiz qui a souvent pris les MTV Music Awards comme décor (on se souvient de ses différentes irruptions quelque peu déconcertantes lors de la cérémonie) et s’est offert Barack Obama en guest star. Mais depuis deux ans, cette dimension parallèle a presque remplacé la musique de Kanye West pour devenir la partie la plus saillante de son œuvre, reléguant à l’arrière-plan ses histoires d’université et de petits oursons en dessin animé. Kanye obéit désormais à la loi d’un spectacle permanent, où chaque news doit s’accompagner d’une nouvelle façon de la produire. Au moment où l’on vante le marketing à 360 degrés d’une Lady Gaga, l’ancien rat de studio (rappelons ses débuts de beatmaker anonyme pour Jay-Z) a lui aussi intégré le principe de l’artiste comme marque, mais sa créativité et son ego confèrent à chacune de ses apparitions un caractère toujours plus embarrassant. L’incroyable confiance en soi dont témoigne cette prise de parole apparaît comme une révélation : dans une dimension qui est la sienne et où le ridicule est devenu un droit de l’homme, Kanye West est un prophète.

Guillaume Heuguet

« Je suis pour le mariage homosexuel. Je ne vois pas pourquoi on devrait épargner quelqu’un parce qu’il est homo », affirmait Michel Galabru. Le journaliste Patrick Thévenin (Nova, Trax, Têtu…) s’est amusé pendant dix ans à recenser les petites phrases sur l’homosexualité qui paraissent dans la presse. Du franchement homophobe au carrément queer. Du très tranché « Je n’ai jamais pensé que j’étais gay, ce n’est pas quelque chose que vous pensez, c’est quelque chose que vous savez » de Robert Plant, chanteur de Led Zeppelin, au plus nuancé « Bien sûr que je me suis posé la question, tous les mecs se la posent » de Robbie Williams.
A la rédaction de GQ on se repasse ce Petit Livre Rose (Nova Éditions) tout simplement parce qu’il nous fait marrer… Inventaire à la Prévert d’une question qui donne encore lieux à des déclarations aussi incroyables que celle du Révérend Pat Robertson : « Le féminisme encourage les femmes à quitter leurs maris, à tuer leurs enfants, à pratiquer la sorcellerie, à détruire le capitalisme et à devenir lesbiennes ». On y croise aussi des choses plus légères comme « Je crois que passer sa vie à écouter du disco est un lourd tribut à payer pour ses préférence sexuelles » (Quentin Crisp) ou d’autres plus métaphysiques comme : « Pourquoi les garçons préfèrent-ils le bleu au rose alors qu’il est évident que le rose est une plus jolie couleur ? » (Kanye West). Une anthologie souvent drôle et parfois profonde qui aide à dépasser les préjugés ou à en rire : « Vous imaginez une partouze lesbienne ? s’interroge l’humoriste américaine Lea DeLaria. Il faudrait trois filles, deux pour faire l’amour et une pour écrire une chanson folk sur le sujet. »

J.B.

Le site de GQ

Principaux clics

  • Aucun