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-> Historiquement chic et élégant, le tennis offre, depuis quelques années, un spectacle stylistique de plus en plus affligeant. Roland-Garros 2011 n’échappe malheureusement pas à la règle…

GQ n’aura jamais de cesse de le répéter : le « must » du dress code tennistique restera toujours le 100% blanc. Parce que c’est simple, élégant, indémodable. Et surtout parce que cela va à tout le monde. Notamment lorsqu’on est joueur professionnel et que l’on passe la majeure partie de son temps sur les terrains ensoleillés du circuit ATP. On accordera aux plus fantaisistes d’opter pour un peu de couleur. Mais le polo doit alors être uni, sans fioritures… Enfin, il faut croire que les équipementiers n’ont que faire de nos postulats stylistiques. Depuis le début de la quinzaine de Roland-Garros, nous avons vu défilé des dizaines de tenues bigarrées aux formes géométriques (les designers disent « graphismes) totalement injouables. Des styles qui ne rendent pas grâce au talent des joueurs… (Mauvais) florilège.

Mathieu Le Maux

-> Gaël Monfils
Le spectaculaire Français est l’un des plus beaux tennismen du circuit à voir jouer. Dommage qu’il s’obstine à porter des polos sans manches… Même Nadal y a renoncé !

-> John Isner
L’Américain a tenu la dragée haute à Nadal au premier tour. Mais avec un maillot pareil, il ne méritait pas d’aller plus loin. Rafa, merci pour nos yeux.

-> Jo-Wilfried Tsonga
Le Français sans coach a « le privilège de jouer avec le logo de Roland-Garros sur (s)on maillot », expliquait-il mardi dernier à Nelson Montfort. Le drôle de patchwork qu’il porte met très mal cet honneur en valeur.

-> Fabio Fognini
L’Italien a bien démarré « Roland ». Et joue bien. Le designer de son maillot beaucoup moins, non ?

-> Juan Martin Del Potro
Le bleu est LA couleur de l’année à Roland-Garros. Et certains s’en tirent très bien  (nous le verrons demain). Sauf l’Argentin, un sérieux outsider. Zut.


Chaque jeudi, Marc Beaugé (Style Académie) vous conseille un incontournable du vestiaire masculin. Aujourd’hui, le maillot de rugby à l’ancienne.

Le maillot de rugby a mal tourné. À l’aube du XXIe siècle, il est devenu moulant, synthétique, brillant. Bref, il est devenu grotesque et totalement importable à la ville. C’est bête. Le maillot de rugby à l’ancienne, classique, en coton épais, à col blanc et boutons souples, avait une place honorable dans le vestiaire masculin. Dans le vestiaire preppy surtout. C’était une pièce simple, confortable, colorée, facile à porter pour les étudiants des universités américaines. C’était aussi un bon moyen d’arborer les couleurs de son lycée tout en maintenant un certain degré d’élégance. Vous n’êtes plus au lycée, ou vous n’avez aucune raison d’en arborer fièrement les couleurs, mais vous pouvez parfaitement reprendre l’idée aujourd’hui : trouver un polo de rugby à l’ancienne, dans des couleurs assez vives (pourquoi pas vert et rose, comme ici, puisque c’est la combinaison de couleurs preppy ultime), dans une coupe assez cintrée, et le porter plutôt sans rien en dessous à notre avis. On vous garantit que vous aurez une meilleure gueule que tous ces joueurs qui s’ébrouent dans leur polo de rugby du XXIe siècle.

Marc Beaugé

-> Hier soir, Umbro inaugurait sa galerie de maillots spécial Mondial. La marque aux deux losanges a demandé à sept designers, tous représentants d’une nation vainqueur de la Coupe du monde, de redessiner la tunique de leur pays. Pour la France, c’est le designer André qui s’y est collé. GQ y était.

« Dédé la hype » a encore frappé. Pour Umbro, marque de foot anglaise équipant notamment la perfide Albion, les néo-riches de Manchester City et quelques clubs de seconde zone partout dans le monde, le graffeur star et baron de la nuit André a imaginé un maillot bleu roi à liserets verticaux rouges et blancs. « Tendance vintage sauce 2010 », dit la bulle « marketo-design ». Tendance PSG, dit notre regard affûté. Car en plus de son aspect général, le blason de ce maillot que les Bleus ne porteront jamais ressemble furieusement à celui des pousses-ballon du Parc des Princes.

Des preuves ? Les couleurs, bien sûr, mais aussi et surtout la Tour Eiffel comme élément graphique principal et le mot « France » inscrit en lieu et place du dessin du berceau. Hommage subliminal ? Peut-être. On lui demandera. N’empêche, nonobstant cet habillage quasi militant, « Dédé la hype » s’en sort plutôt bien face à ses homologues étrangers. On vous laisse admirer ces beaux maillots… On a dit les maillots !

Mathieu Le Maux

Expo Umbro, à L’Imprimerie, 16 rue Saint-Merri Paris IV, jusqu’au 23 avril.

-> Ce soir, la France affronte l’Espagne. Sauf miracle, ce match sera décevant. Mais « riche d’enseignements », dira Ray. Alors que les grands clubs d’Europe se tirent la bourre dans leurs championnats et entament le grand kiff final de la Ligue des champions, les footeux vont y aller mollo. Classique. Cette partie de ballon est inutile. Mais vaut quand même le coup d’œil. Pourquoi ? Pour le nouveau maillot des Bleus.

Blanche, finement rayée, la tunique d’Henry & Co rappelle furieusement celle de l’équipe de France partie jouer le Mondial 78 en Argentine. Et sa drôle d’histoire.

Épisode 1. Italie-France

Le 2 juin 1978, les Bleus joue l’Italie. Pour protester contre leur équipementier qui refuse d’augmenter leur prime (1600 francs), les Bleus peignent leurs chaussures en noir et masque ainsi les trois bandes. Et pour bien se faire remarquer, les coéquipiers de Marius Trésor inscrivent le but le plus rapide de l’histoire de cette compétition (32 secondes de jeu, le record a été battu depuis) avant d’encaisser le plus gag. Défaite 2-1.

Épisode 2. Argentine-France

Le 6 juin, les Bleus jouent l’Argentine. Le maillot est bleu. Platini marque son premier but en Coupe du monde. Rocheteau et Six ressemblent aux Argentins. Défaite 2-1.

Épisode 3. France-Hongrie

Le 10 juin, les Bleus jouent la Hongrie. Grosse boulette de l’intendant. Cet homme de goût distribue les maillots blancs. Sauf que la France est censée jouer en bleu. Un club local finit par prêter ses maillots (rayures vertes et blanches). Victoire 3-1 pour du beurre.

Ce maillot blanc rayé a la guigne. Sur ce coup-là, pas sûr que l’équipementier ait eu une riche idée. Et en même temps, on est presque pas étonné de le voir sur le dos de ces Bleus-là…

Mathieu Le Maux

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