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-> Régulièrement, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de gastronomie. Aujourd’hui, elle se penche sur Le Chardenoux des prés, nouvelle adresse du chef cathodique Cyril Lignac.

Cyril Lignac serait-il volage ? Des émissions de télé à tire-larigot, des livres édités à la mitraillette, un magazine, une école de cuisine et maintenant un troisième restaurant. « Jamais en cuisine » disent ces détracteurs, comme s’il fuyait trop souvent le lit conjugal. Peut-être n’ont-ils pas compris que Cyril Lignac pratiquait la polygamie avec équité : la même part pour chaque femme. Pour sa dernière danseuse, Le Chardenoux des prés, un concentré d’élégance au papier peint liberty qui se cache rive gauche, il a donné, comme au Chardenoux, sa deuxième concubine, une carte bistrotière très maîtrisée: côte de bœuf Simmenthal du boucher star Hugo Desnoyers ; carpaccio de daurade royale dont la sauce aigrelette vous fait grimacer devant l’ancien tôlier, Claude Sainlouis, acteur des années yéyé qui réunissait dans son bouge la clique d’Alain Delon ; côte de cochon noir de Bigorre au saté à vous faire ignorer Vincent Elbaz, qui déguste juste en face. Et pour faire tourner les têtes, les mythiques profiteroles au chocolat, déjà un must au Chardenoux. Ici, accompagnées d’une boule de glace à la noisette façon maison, elles ont achevé de nous convaincre. Volage ou pas, nous, on a décidé de lui rester fidèle.

Marie Aline

-> Le Chardenoux, 1 rue Jules Vallès 75011 Paris. Tél : 01 43 71 49 52.
-> Le Chardenoux des prés, 27 rue du Dragon 75006 Paris. Tél : 01 45 48 29 68

Ouvert tous les jours
Déjeuner de 12h à 15h
Le samedi et dimanche de 12h à 15h30
Dîner de 19h à 23 H
Menu déjeuner à 25 € du lundi au vendredi
A la carte, environ 40 €

-> Réservations sur www.cyrillignac.com

-> Régulièrement, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de gastronomie. Aujourd’hui, elle se penche sur les festivals du printemps.

Voici les prochains événements programmés par les trois amazones de la gastronomie dont GQ vous parle ce mois-ci.
Alors que Yelp s’apprête à souffler sa première bougie avec 300 internautes triés sur le volet (plus d’infos sur www.yelp.fr), Le Fooding invite des folkeux à gratter la guitare autour du feu pendant que des chefs grattent le fond des casseroles. Cette année, Grégory Marchand du restaurant Frenchie et Camille Lesecq, pâtissier du Meurice, régaleront les mélomanes du samedi soir dans les jardins du Mac-Val (comme le 23 avril dernier) le 7 mai et le 21 mai. Et si l’esprit Foodstock n’est pas assez violent pour vous, suivez la Bazarette Fooding cet été. Elle va squatter de nouveaux festivals électrifiés. Vous en voulez encore ? ça se passera plus tard à Milan et à New-York ou bien sur www.lefooding.com. Pendant ce temps, Les lundis de Fulgurances concoctent un dîner avec Laurent Cabu, le second d’Inaki Aizpitarte. Rendez-vous le 20 juin aux Subsistances à Lyon ; et cet été, avec d’autres invités, du 1er au 10 juillet aux Rencontres photographiques d’Arles, pour dix dîners mystères. Plus d’infos sur www.fulgurances.com.

Marie Aline

-> De plus en plus souvent, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de gastronomie. Aujourd’hui, elle se penche sur le Guide Michelin (mais pas seulement).

A la sortie du Guide Michelin 2011, un dilemme se pose. Va-t-on parler du restaurant de Jean-François Piège (photo du haut) au dessus de la Brasserie Thoumieux dans le VIIe arrondissement de Paris? Magnifique gastro de poche, deux étoiles après seulement quelques mois d’ouverture, des ris de veau à vendre sa mère, une déco signée India Mahdavi, et un chef, Jean-François Piège, issu du Crillon, dont la liberté récemment acquise transpire dans chaque assiette qu’il envoie. Ou préférons-nous appuyer le contre-pouvoir ?

La deuxième proposition s’impose, on vous parlera aujourd’hui du Carnet Omnivore 2011. Il ne note pas les chefs mais les fait monter en grade via des textes à faire saliver les frigides du palais. Pour cette nouvelle édition, Omnivore a voulu faire différent et, au risque de devenir un peu illisible, a rangé les cuisiniers non plus par régions mais par familles : les défricheurs, les iconoclastes, les rebelles, les aubergistes, les néoclassiques… Chercher un restaurant relève donc du jeu de piste,  mais ce parti-pris audacieux permet surtout de tomber sur des gars qu’on ne connaît pas, ça donne envie de se perdre à Hasparren, Järpen ou Paris 19e et de planter sa fourchette dans n’importe quelle assiette recommandée par ce bouquin. Parce que le Carnet Omnivore ne ressemble plus trop à un guide mais bien à un livre, avec une mise en page radicale et des choix assumés. Malgré quelques adresses négligées depuis 2008 (petit budget oblige), le guide de la jeune cuisine s’est racheté une jeunesse, chose que le Michelin a du mal à envisager.

Marie Aline

-> Guide Michelin France 2011, 24€, en vente dans toutes les librairies
-> Carnet Omnivore 2011, 22€, en vente sur www.omnivore.fr

-> De plus en plus souvent, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de restaurants et autres hauts lieux de la gastronomie. Aujourd’hui, elle nous parle d’une nouvelle épicerie italienne de l’Est parisien.

Ceci est un post probablement trop parigot-parisien, mais les amoureux de la cuisine italienne nous pardonneront, il était impossible de passer sous silence le coup de pied au c… que la fameuse botte est en train de filer au quartier de la Bastille. Tout d’abord Simone e Nicola, rue de la Roquette, et maintenant Retro Bottega, rue Saint-Bernard : deux épiceries transalpines qui sont loin d’être cousines. Si la première ressemble plus à un Lidl reconverti en comptoir à macaronis où l’on peut éventuellement déguster des plats peu savoureux, la deuxième est la quintessence de la caverne d’Ali Baba.

Pietro Russano et son associé Salvatore ont donné naissance à un petit trésor de gourmet. Dans cette échoppe, Pietro, l’ancien sommelier de Rino (voir GQ 37), a rassemblé tout ce qu’il aimait. On trouve, en vrac, de l’huile d’olive, du riz spécial risotto, du Brie de Meaux, du Frizzy Pazzy, du Pecorinho, des miroirs 19ème siècle, du vin, de la grappa et surtout une charcuterie incroyable. Le tout dans une ambiance décontractée comme le démontrent les photos de l’inauguration qu’ils nous ont fait parvenir.

Qui a déjà vu un jambon de cerf gambadé dans les rues parisiennes ? Et une bresaola de cheval ? Nous resterons consensuels en nous attardant plutôt sur cette mortadelle de 25 cm de diamètre dont la couenne est cousue à la main. Une belle pièce aussi bien ficelée que le reste de la boutique.

Marie Aline

-> Retro Bottega, 12, rue Saint-Bernard 75011 Paris. Simone e Nicola, 92, rue de la Roquette, 75011 Paris.


Photos : Philippe Ruault.

-> Tous les quinze jours, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de restaurants parisiens (ou pas). Aujourd’hui, le Dauphin, nouvelle cantine dont tout le monde parle, signée Inaki Aizpitarte, le chef du Chateaubriand.

C’est parfois difficile d’aimer authentiquement un lieu qui a été plébiscité avant même d’avoir ouvert. Il aura fallu trois essais pour être totalement charmé par le décor de tombeau familial du Dauphin, nouveau poupon de Fred Peneau et du chef Inaki Aizpitarte, les boss du Chateaubriand. Si vous n’y avez encore jamais mangé vous en avez plus qu’entendu parler. La mise en scène est signée Rem Koolhaas et Clément Blanchet. Le restaurant, ouvert le midi, est censé consoler les adeptes du Chateaubriand qui avait perdu leur menu à 16 € du midi. Si la pose légèrement snob d’un certain serveur est encore difficile à digérer, les plats eux sont plus que convaincants.

Le midi, donc, on dévore le menu du jour. Présentement, des foies de volailles qui se baladent gaiement entre un taboulé de céleri et de pommes et une crème d’anchois subtile ; un dos de cabillaud cuit à la perfection et surtout un gâteau-éponge à la hong-kongaise, servi avec un ananas légèrement confit, des copeaux d’olives séchés et une glace au yaourt. Une ponctuation parfaite qui donne envie de revenir le soir-même. Ce qu’on fait. Et là… L’apothéose de la simplicité. Un direct du droit développé en petites assiettes de tapas. Onglet de veau, écrasé de patates, poulpe au tandoori, betterave faisselle, jambon de Navarre et glace au lait Ribot. Tout est simple à dire et à aimer. Et c’est justement parce que le cuisinier semble s’être simplifié la vie qu’on a encore plus de plaisir à manger.
-> Le Dauphin, 131 Avenue Parmentier 75011 Paris. Tél. 01 55 28 78 88.

Marie Aline

-> Tous les quinze jours, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière de restaurants parisiens (ou pas). Aujourd’hui, la soirée exceptionnelle Punch Drunk Food, au Prescription lundi 13 décembre.

Dans la famille des foodies hyperactifs, je demande les enfants. Sophie Cornibert et Hugo Hivernat (photo), deux pupilles de la gastronomie, ont fondé une famille de talents méconnus : les seconds des chefs les plus réputés du monde. En organisant tour à tour des dîners avec les lieutenants de Noma (meilleur resto du monde), de la Mare aux oiseaux ou de Ze Kitchen Galerie, le duo propulse les hommes de l’ombre dans la lumière de l’assiette blanche. Le spectacle est sobre, bien arrosé. Il se nomme les Lundis de Fulgurance et se produit le lundi, donc, à fréquence aléatoire un peu partout en France (en projet : Paris, Tours, le Sud de la France, mais on ne sait pas encore quand ni avec qui).
En attendant des informations plus substantielles, rendez-vous lundi 13 décembre au Prescription pour un autre spectacle orchestré par les chenapans : Punch Drunk Food. Tous les mois ils y tiennent salon. Et ce lundi ce sera avec un cocktail au pot au feu, à la main, et un lièvre à la royale customisé à la bière par les Flemish Foodies, des Belges à la casserole insolente.

Marie Aline

-> Punch Drunk Food au Prescription, 23 rue Mazarine, 75006, Paris. A partir de 18h. 3 tapas + 1 cocktail= 35 euros. Plus d’infos sur http://fulgurances.com ou sur Facebook

-> Tous les quinze jours, Marie Aline (qui coordonne les pages Plaisirs de GQ) nous fait partager ses dernières découvertes en matière d’événements gastronomiques et de restaurants parisiens (ou pas). Aujourd’hui, le Master Food & Wine 2010 au restaurant Pur’ du Park Hyatt Paris.

Cette semaine la rue de la Paix ne sera pas seulement le podium des fashionistas de la ville, mais aussi celui des foodistas du monde entier. Pour le Master Food & Wine 2010, le restaurant Pur’ du Park Hyatt reçoit chaque soir, du 11 au 16 octobre, un chef qui incarne sa région du monde. GQ y sera dès mardi pour goûter aux inventions naturelles d’Ola Rudin et Sebastian Persson, deux Suédois qui officient avec brio dans leur Trio à Malmö. Le défilé continuera jusqu’à la fin de la semaine avec des incontournables comme Nuno Mendès, chef portugais du Viajante à Londres, et Bart de Pooter, du Pastorale, le chef de file de la cuisine flamande. Demandez le programme au 01 58 71 10 60 et réservez dans la foulée. Pour les moins réactifs ou les moins argentés (le dîner est quand même à 180€ par personne, vin compris), il restera les tapas servis toute la journée au bar et en terrasse, pour (seulement) 45€.

Marie Aline


Ola Rudin & Sebastian Persson, du restaurant Trio à Malmö.


©roulious.com

-> Lorsqu’un enfant de dix ans décide de fêter son anniversaire, ses parents lui laissent-ils le droit de festoyer trois jours durant ? Oui, surtout lorsque le gamin porte un nom prédestiné : Le Fooding.

La bande de zozos agités du bocal qui donnent vie à ce garnement a eu la folle idée d’ouvrir un pop-up resto à Montmartre. Durant 72h, 18 chefs se succèderont dans la cuisine improvisée de la Galerie W (44, rue Lepic – 75018 Paris). Ils y concocteront un menu à la hauteur de la plus belle pièce montée qu’aucun enfant de dix ans n’a jamais vue. Ça débute le 1er octobre à minuit avec Inaki Aizpitarte du Châteaubriand. A 4h du matin, Yves Camdeborde du Comptoir du Relais prendra la relève avant de laisser la place à d’autres siphonnés de la casserole (Adeline Grattard, Petter Nilsson, Gregory Marchand, Stéphane Jégo, Guillaume Delage….). Petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Tout y est. Pour participer à la performance il suffit de s’inscrire à partir du mardi 28 septembre : www.lefooding.com. 30 euros le menu et 40 couverts par service. 40 fois 18 égal 720. Ça fait déjà pas mal d’invités pour souffler dix bougies….

Marie Aline

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