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-> 2011 marque pour Mattel les 50 ans de son couple vedette Barbie & Ken. Retour sur Ken, la poupée mannequin qui en dit long sur l’évolution de l’homme. Explication.



Ken en 1961, 1972, 1991 (un partenariat malheureux avec Benetton) et 2011.

Ken fête cette année ses 50 ans. Compagnon de Barbie, né trois ans après elle (apparue en 1958), il n’a pas toujours eu la côte chez les petits garçons qui lui préféraient les plus viriles Big Jim (également produit par Mattel) ou Action Joe (du concurrent Hasbro). A GQ on note que Ken, survivant à toutes les modes, finit par nous apprendre quelque chose sur les métamorphoses de la masculinité.
En effet, son cousin musclé Big Jim (photo ci-dessous) apparu en 1972 n’a survécu que jusqu’en 1986 (et encore, seulement en Europe, puisqu’il a disparu aux USA dès 1977). Alors qu’Action Joe (1966-1984) a été relancé dans une forme plus moderne en 1993 sous le nom de Action Man pour jeter définitivement l’éponge en 2008.

Bref, les faits sont là, les figurines de soldats, d’explorateurs, de pirates ou d’espions ont lassé les petits garçons alors que cette fashion victim de Ken fait toujours le bonheur des petites filles. L’aventurier a disparu et le play-boy fêtent ses 50 ans. Dans l’univers des poupées mannequin, il est même désormais le seul référent masculin. Successivement chanteur, photographe de mode, danseur en patins à roulettes (1980) ou publicitaire dans sa récente version Mad Men, Ken s’avère une métaphore de la féminisation de l’homme.

Petite revanche mesquine… En 2004, Ken et Barbie se sont séparés. Mais ils se sont retrouvés cette année comme le démontre ce palpitant reportage people. Et les statistiques sont là pour démontrer que lorsqu’un couple de quadragénaires divorce, c’est la femme qui a le plus de mal à refaire sa vie. C’est donc avant tout une bonne nouvelle pour Barbie.

Pour finir, voici Ken version Star Trek et James Bond. Soit la preuve que lorsque Barbie lui laisse un peu la bride sur le cou, il est capable de grandes choses.

Jacques Braunstein


Photo Remi Rebillard

Vous le savez, à GQ on est particulièrement fan de Mad Men, la série américaine qui raconte la vie d’une agence de pub des années 60. On raffole de son style et on discute pendant des heures quant à savoir si c’est le nouveau Soprano ou si c’est mieux (oui, carrément !). Du coup notre blague de bureau préférée est devenue : « Et sinon sur Mad Men, on fait quoi dans ce numéro ? » Nous avions donc hâte de vous annoncer la sortie des Barbies et Ken version Mad Men. Cependant, cette nouvelle capitale nous laissant sans voix nous confions à nos confrères du New York Times (chez qui nous avons découvert l’info) le soin de l’interpréter.

Le site de GQ

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