-> GQ a appris une très mauvaise nouvelle hier soir : la Stan Smith est morte.

C’est la fin d’un mythe, d’une icône, d’un style. D’une perfection. En marge de la soirée des 40 ans de la Stan Smith, hier soir, à Roland-Garros, Adidas nous a confirmé l’arrêt de la commercialisation de sa célèbre basket dans les prochaines semaines. Finie la Stan. Terminée. Conseil GQ : courez dès aujourd’hui dans votre magasin le plus proche, parce que voilà, la Stan, c’est mort. Oui, c’est un choc. Une stupéfaction.
Oui, on a eu du mal à croire à la rumeur qui pointait depuis quelques jours avant que la dir com France vienne nous faire le topo : « La Stan est un mythe. Mais un mythe qui ne se vend qu’en France, malheureusement. “L’international“ (c’est-à-dire la direction d’Adidas, ndlr) a conclu qu’il fallait stopper sa production. Voilà. Désolé. Mais nous allons relancer d’autres modèles hein… » La Gazelle, perdue de vue il y a quelques années, ou la Superstar, popularisée par Run DMC – des modèles cultes – seront « remis au goût du jour ». Pour compenser, disent-ils. Merci bien. Mais on s’en fout. On s’en contre-fout même… On se pose alors un tas de questions.

Le manque ? On le sent déjà, merci. On le vit mal ? Bah ouais comment veux-tu ? Difficile de pas être vexé (quand on aime). Difficile de croire que tout s’arrête, tout bonnement.

Et quand on creuse un peu, des gens très gentils de la marque aux trois bandes tentent de nous dire que ce n’est pas si grave que ça… On abandonne vite le blabla « com » et on est vite courroucé : « Arrêter de vendre la Stan, c’est comme arrêter le Big Mac, réagit un fan de la première heure. Ou le bon vin, la pop culture et une certaine idée du style. Et de la vie… »

La Stan est une espèce en voie de disparition. Tout passe, tout lasse, tout s’efface…

Mathieu Le Maux