C’est (presque) la fin d’un mythe. En marge de la soirée des 40 ans de la Stan Smith, hier soir, à Roland-Garros, Adidas nous a confirmé l’arrêt de la commercialisation de sa célèbre basket circa 2012, et non dans les prochaines semaines comme écrit précédemment (mea culpa). « Une légende ne meurt jamais, mais c’est vrai qu’elle va se raréfier à compter de 2012, a tenu à préciser la marque aux trois bandes, suite à notre article. Le succès de la célébration des 40 ans de la Stan hier à Roland Garros montre que c’est un produit mythique. Pour tous les fans, elle sera encore bel et bien présente sur la saison Automne Hiver 2011 avec une collection complète. » La précision est faite. Pour le plaisir (et déjà la nostalgie), retrouvez l’histoire secrète de cette chaussure sur http://www.gqmagazine.fr

-> GQ a appris une très mauvaise nouvelle hier soir : la Stan Smith est morte.

C’est la fin d’un mythe, d’une icône, d’un style. D’une perfection. En marge de la soirée des 40 ans de la Stan Smith, hier soir, à Roland-Garros, Adidas nous a confirmé l’arrêt de la commercialisation de sa célèbre basket dans les prochaines semaines. Finie la Stan. Terminée. Conseil GQ : courez dès aujourd’hui dans votre magasin le plus proche, parce que voilà, la Stan, c’est mort. Oui, c’est un choc. Une stupéfaction.
Oui, on a eu du mal à croire à la rumeur qui pointait depuis quelques jours avant que la dir com France vienne nous faire le topo : « La Stan est un mythe. Mais un mythe qui ne se vend qu’en France, malheureusement. “L’international“ (c’est-à-dire la direction d’Adidas, ndlr) a conclu qu’il fallait stopper sa production. Voilà. Désolé. Mais nous allons relancer d’autres modèles hein… » La Gazelle, perdue de vue il y a quelques années, ou la Superstar, popularisée par Run DMC – des modèles cultes – seront « remis au goût du jour ». Pour compenser, disent-ils. Merci bien. Mais on s’en fout. On s’en contre-fout même… On se pose alors un tas de questions.

Le manque ? On le sent déjà, merci. On le vit mal ? Bah ouais comment veux-tu ? Difficile de pas être vexé (quand on aime). Difficile de croire que tout s’arrête, tout bonnement.

Et quand on creuse un peu, des gens très gentils de la marque aux trois bandes tentent de nous dire que ce n’est pas si grave que ça… On abandonne vite le blabla « com » et on est vite courroucé : « Arrêter de vendre la Stan, c’est comme arrêter le Big Mac, réagit un fan de la première heure. Ou le bon vin, la pop culture et une certaine idée du style. Et de la vie… »

La Stan est une espèce en voie de disparition. Tout passe, tout lasse, tout s’efface…

Mathieu Le Maux

-> Historiquement chic et élégant, le tennis offre, depuis quelques années, un spectacle stylistique de plus en plus affligeant. Roland-Garros 2011 n’échappe malheureusement pas à la règle…

GQ n’aura jamais de cesse de le répéter : le « must » du dress code tennistique restera toujours le 100% blanc. Parce que c’est simple, élégant, indémodable. Et surtout parce que cela va à tout le monde. Notamment lorsqu’on est joueur professionnel et que l’on passe la majeure partie de son temps sur les terrains ensoleillés du circuit ATP. On accordera aux plus fantaisistes d’opter pour un peu de couleur. Mais le polo doit alors être uni, sans fioritures… Enfin, il faut croire que les équipementiers n’ont que faire de nos postulats stylistiques. Depuis le début de la quinzaine de Roland-Garros, nous avons vu défilé des dizaines de tenues bigarrées aux formes géométriques (les designers disent « graphismes) totalement injouables. Des styles qui ne rendent pas grâce au talent des joueurs… (Mauvais) florilège.

Mathieu Le Maux

-> Gaël Monfils
Le spectaculaire Français est l’un des plus beaux tennismen du circuit à voir jouer. Dommage qu’il s’obstine à porter des polos sans manches… Même Nadal y a renoncé !

-> John Isner
L’Américain a tenu la dragée haute à Nadal au premier tour. Mais avec un maillot pareil, il ne méritait pas d’aller plus loin. Rafa, merci pour nos yeux.

-> Jo-Wilfried Tsonga
Le Français sans coach a « le privilège de jouer avec le logo de Roland-Garros sur (s)on maillot », expliquait-il mardi dernier à Nelson Montfort. Le drôle de patchwork qu’il porte met très mal cet honneur en valeur.

-> Fabio Fognini
L’Italien a bien démarré « Roland ». Et joue bien. Le designer de son maillot beaucoup moins, non ?

-> Juan Martin Del Potro
Le bleu est LA couleur de l’année à Roland-Garros. Et certains s’en tirent très bien  (nous le verrons demain). Sauf l’Argentin, un sérieux outsider. Zut.


ATTENTION ! La reprise de ce film a été reportée au 2 novembre. Mais les images que nous publions demeurent une lecon de stylisme pour l’été 2011…

-> Summum du style Riviera, Bonjour Tristesse, film d’Otto Preminger avec Jean Seberg et David Niven ressort en salle le 25 mai. Revue de détails.

En 1958 le réalisateur de l’Homme au bras d’or et d’Exodus s’offrit une petite parenthèse sur la Côte d’Azur pour adapter au cinéma Bonjour Tristesse. Premier roman publié en 1954 par Françoise Sagan à propos de laquelle Françoise Giroud employa pour la première fois dans l’expression « Nouvelle Vague » qui fera flores…

Preminger développe ici le thème de ce roman faussement léger. Soit un marivaudage intergénérationnel résolument nouveau et corrosif pour l’époque. Il impose, dans le rôle de Cécile, la jeune Jean Seberg (qu’il avait révélée l’année précédente dans Sainte Jeanne). Alors que David Niven interpréte son père, riche homme d’affaire célibataire et viveur, tiraillé entre deux femmes : Deborah Kerr et Mylène Demongeot.

Tourné dans la très belle villa moderniste d’Hélène et Pierre Lazareff (fondateurs de Elle et de France Soir), le film nous fait découvrir les paysages et la lumière surnaturelle du Cap Nègre, bien avant qu’il ne défraie la chronique. Les costumes signés Hubert de Givenchy font du style élégamment décontracté de David Niven un modèle toujours d’actualité pour tout gentleman en villégiature sur la Riviera. Un classique… Résolument moderne.

Jacques Braunstein

-> Alors que sort le nouvel album de Lady Gaga Born This Way (Interscope/Universal), nos confrères du GQ américain se livrent à une critique sans concession de l’objet pop numéro 1 des années 10. Présentation.

Sean Fennessey, critique rock du GQ USA, publie sur le site du magazine un texte sobrement intitulé « Les 10 choses que nous détestons vraiment (et la seule qu’on aime) dans Born This Way de Lady Gaga ».

Sous un chapeau à la simplicité toute anglo-saxonne : « Guess what ? Born This Way is pissing us off. Here’s why. » On y apprend que la rédaction du GQ américain exècre le solo de saxo de « The Edge of Glory », les phrases qui ne veulent rien dire et les métaphores foireuses comme « l’amour est le nouveau jean ». Mais également le côté lourdement offensant du morceau « Judas », les trucs « genre, je suis David Bowie » et les trucs « genre, je suis pas Madonna »…

Quand à l’unique chose qu’ils apprécient ? C’est le morceau « Yoü and I » produit par Robert « Mutt » Lange, le sorcier derrière Back In Black d’ AC/DC ou Heartbeat City de The Cars (au son lourdement rock F.M. pour nos petites oreilles européennes).

J.B.


Photo : Terry Richardson.

-> René Lacoste a marqué l’histoire du tennis mondial. Roland-Garros lui a rendu hommage, lundi 23 mai. Reportage.

A l’occasion des Internationaux de France, Place des Mousquetaires, à Roland-Garros, les statues des quatre légendes françaises du Tennis (René Lacoste, Jean Borotra, Henri Cochet et Jean Brugnon) signées par le sculpteur italien Vito Tongiani sont recouvertes d’un drap blanc. Le mystère est rapidement dévoilé : pour le quarantième anniversaire du partenariat entre Lacoste et le tournoi de la porte d’Auteuil, la marque au crocodile a habillé ces œuvres d’art inaugurées en 1989 du célèbre polo blanc en coton petit piqué L.12.12.

Au milieu des journalistes et des passants, on reconnaît quelques vieilles gloires du tennis (Mats Wilander, Henri Leconte, Guy Forget), quelques récents retraités (Nicolas Escudé, Sébastien Grosjean, Fabrice Santoro) et plusieurs joueurs (Stanilas Wavrinka, Julien Benneteau) et joueuses (les jolies Gisela Dulko et Mathilde Johansson, voir GQ actuellement en kiosques) venus faire la claque pour ce happening de début de tournoi. « Quand tu rentres chez Lacoste, tu y restes à vie, confie Henri Leconte. Le polo blanc ? Il y a intérêt à être en forme et avoir quelques couleurs pour le porter sinon c’est mort ! » Guy Forget rappelle lui sobrement que « Lacoste perpétue depuis toujours une belle idée de l’élégance ».

-> Le polo

Le nom de Lacoste est immédiatement associé à son célèbre polo. Créé en 1933, le L12.12, première chemise en jersey petit piqué, a transformé le tennis à une époque où les joueurs  le pratiquaient encore en chemise à manches longues. Ce polo, vendus à 12,3 millions d’exemplaires en 2009 – soit un toutes les secondes ! – et 81,1 millions depuis 2003, est aujourd’hui le symbole du style chic et décontracté. Un passeport contre la faute de goût.


-> Le champion

Surnommé le « Crocodile » (ou l’ « Alligator ») en raison de sa ténacité sur un court, mais aussi parce qu’il remporta un pari avec le capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis en 1923 dont l’enjeu était… une valise en croco, René Lacoste est l’une des plus grandes légendes du sport français d’avant guerre. Vainqueur de la Coupe Davis avec les Mousquetaires face aux Américains en 1927, titre qu’ils conserveront jusqu’en 1932, René Lacoste a également remporté trois Internationaux de France, deux Wimbledon et deux Forest Hills.

-> Le créateur

Après avoir déposé sa marque en 1927, le Mousquetaire se lance dans la création de produits dédiés à la balle jaune, dont le fameux polo, en 1933, mais aussi la machine à lancer des balles (1927), la pastille anti-vibration (1960) ou la première raquette en acier (1963, à gauche ci-dessus). Cette raquette à double branche a gagné 46 titres du Grand Chelem. Près de 50 ans plus tard, à l’heure des raquettes en fibre de carbone, Lacoste bouleverse une nouvelle fois le marché avec la RL12, une raquette… en bois aux qualités égales à ces concurrentes modernes.

Mathieu Le Maux

-> Chaque semaine, Gonzague Dupleix (Style Académie) vous conseille une pièce du vestiaire masculin ou une marque à suivre. Aujourd’hui, il s’attache à la question du caleçon.

Il est grand temps de plier bagages les amis.
Quand la soupe est prête, le chat a faim, ou quelque chose de cet ordre là.
Partir à l’autre bout du monde et laisser derrière soi un fourbi gigantesque ou un petit tas de pas grand-chose.

Ne prendre que quelques slips (il est question de caleçon, mais le mot slip, bien qu’enfantin, est plus intéressant) et autant de livres à ne pas lire.
Le seul ustensile avec lequel voyager, outre un passeport à jour, c’est donc le slipou bleu clair de chez Brooks Brothers.

-> Un bleu pour le voyage,

-> un blanc pour le premier jour sur place histoire de tout recommencer à zéro,

-> un à carreaux pour être sûr d’hypnotiser l’autochtone,

-> un moche pour sortir dans un lieu underground et avoir l’air branché,

-> un trop chou,

-> et puis un dernier à la papa.

On se quitte cette semaine sur une chanson de Richard Hawley, compagnon de route du groupe Pulp. Tout aussi sublime que son bec de lièvre de rocker de Sheffield, « Open your Door ».

Gonzague Dupleix

-> Jennifer Lawrence fait l’ouverture des pages Buzz du GQ de juin (le 18 mai en kiosques). A l’affiche de X-Men – le commencement et du Complexe du Castor, la nouvelle blonde du ciné US dévoile un ramage à la hauteur de son plumage, qui lui a valu un prix d’interprétation à Venise et une nomination au Oscars. On vous avait promis plus d’images sur le blog, les voici donc.

texte : Julien Welter / photos : Alasdair Mac Lellan

Photographiée par nos confrère du GQ américain pour leur numéro de mai, Jennifer Lawrence a une moue boudeuse, un regard sensuel et un ventre 100 % naturel comme on en a pas vu depuis longtemps à Hollywood. À 20 ans, elle affiche même une aura sauvage à la Bardot, bien loin de l’adolescente farouche qu’elle incarnait dans Winter’s Bone. Pour autant, le personnage de Ree Dolly lui collera encore longtemps à la peau, ne serait-ce qu’en raison de cet accent du sud des États-Unis qu’elles ont en commun. À écouter parler Jennifer, on visualise le garçon manqué du Kentucky surnommé « Nitro » à force d’enflammer les parquets de basket et de donner des coups de crosse de hockey. Si la jeune femme a auditionné pour jouer la brindille de Twilight, elle était destinée à être nommée aux Oscars dans le rôle de la jeune tête brûlée de Winter’s Bone. « J’avais déjà du mal à me faire à l’idée d’être dans la même catégorie que Natalie Portman. De là à gagner, il ne fallait pas rêver ! », raconte-t-elle à propos de la cérémonie. Ce battage médiatique autour de sa personne ne l’effraie pas : « Tout ce cirque est étrange mais je savais où j’allais. » Son sens de l’humour est rafraîchissant en regard des platitudes débitées par les jeunes comédiennes de sa génération.

Pour son premier grand rôle, dans Loin des terres brûlées en 2008, Jennifer Lawrence partageait l’affiche avec Kim Basinger et Charlize Theron. On pressentait déjà qu’elle était l’héritière de ces blondes incendiaires. Elle confirme en jouant ces jours-ci de ses charmes dans X-Men : le commencement, où elle campe une mutante bleue mais dénudée. « À ma première audition, mon interprétation était trop innocente. Mon personnage a quelque chose de pimenté, que j’ai trouvé dans la démarche de Rebecca Romijn, la précédente interprète du personnage. » Cette dégaine lui va bien, et elle ne déparait pas au milieu de ce gratin de valeurs montantes, de James McAvoy (Wanted) à Michael Fassbender (Inglourious Basterds, Fish Tank) en passant par Nicholas Hoult (vu dans le film de Tom Ford A Single Man). « Parfois, le tournage ressemblait à un camp de vacances pour futures stars », s’amuse-t-elle.

Visiblement, ce fut aussi un cours de maintien puisqu’elle a appris à tenir sa langue : impossible de lui arracher une anecdote sur Mel Gibson, qu’elle croise dans Le Complexe du Castor de Jodie Foster. Comme on dit à Hollywood, un peu cyniquement, une étoile est née.

-> 2008, Loin des terres brûlées
Dans le mélo de Guillermo Arriaga, Jennifer Lawrence incarne le personnage de Charlize Theron jeune. Elle devient son héritière et décroche, à 18 ans, le prix d’interprétation du meilleur espoir au Festival de Venise.

-> 2010, Winter’s Bone .
Dans l’Amérique white trash des dealers de meth, Jennifer se dévoile en adolescente qui n’a peur de rien ni de personne. La critique ne parle plus que d’elle et de sa nomination méritée aux Oscars.

http://www.dailymotion.com/video/xglc2n_winter-s-bone-bande-annonce-vost_shortfilms

-> 2011, Le complexe du castor (sortie le 25 mai).
Etrange film de et avec Jodie Foster présenté à Cannes ces jours-ci, il met en scène un Mel Gibson dépressif qui s’exprime à travers une marionnette de rongeur. L’occasion pour Jennifer Lawrence de se confronter à deux monstres sacrés d’Hollywood.

-> 2011, X-Men : le commencement  (sortie le 1 er juin).
« C’est une mutante qui découvre sa sexualité, et qui se découvre elle-même », déclare Jennifer Lawrence, ravie de pouvoir jouer de ses charmes. Avec ce blockbuster très attendu, elle entre dans la cour des grands.

-> Chaque semaine, Gonzague Dupleix (Style Académie) vous conseille une pièce du vestiaire masculin ou une marque à suivre. Mais aujourd’hui, pour coller à l’actu il vous propose un kit Cannes (et non un Kit Kat).

Parce que l’audace est mère de prudence deux options :

-> Vous n’y allez pas, parce qu’on ne vous a pas demandé votre avis : auquel cas, vous aurez la gentillesse de regarder La Main au Collet de Alfred Hitchcock. Ressorti au cinéma la semaine dernière (le 4 mai pour les pointilleux), le film présente le couple Cary Grant – Grace Kelly, qui n’a plus grand-chose à se dire, à bord d’une voiture roulant à vive allure sur les routes de la Côte d’Azur. Ensuite, ils s’arrêtent pour manger du poulet et enfin avoir quelque chose à se raconter.

Un des plus beaux couples de cinéma se faire un petit bisou à la mode 1955.

Grace Kelly super bien déguisée regarde en l’air, parce qu’il doit forcément s’y passer quelque chose d’intéressant.

Où l‘on croise dans un bus des gens à côté de qui on n’est pas censé être assis (une petite vieille avec cage à oiseau, le réalisateur du film…). On admirera au passage l’excellence de la coupe de cheveux de Cary Grant et son foulard qui tout de suite transforme un haut de pyjama, en tenue chic.

Ailleurs les hommes poilus ont vraisemblablement des choses à se dire. Veuillez noter que l’on passe tout à Cary Grant : son pyjama en pilou, comme sa chaîne de vieux beau. Pour les fanatiques, gaffe à ce modèle de costume de bain.

S’il ne passe pas ou plus au cinéma d’à côté de chez vous, sachez qu’il existe en DVD.

Ceux qui ne seraient pas convaincus par les arguments avancés peuvent se référer à n’importe quel critique cinéma, qui vous diront unanimement qu’il est remarquable de maintenir aussi longtemps le suspense dans une comédie romantique à la photographie aussi incroyable. Au passage, on remercie Edith Head, costumière d’Hollywood la plus primée de l’histoire, qui offre à Grant & Kelly des moments de grâce sans caries (applaudissements).

-> Vous y allez (à Cannes, au Festival… on se réveille) parce qu’on vous y invite et que ça fait partie de votre travail que d’aller là où il faut montrer patte blanche :

Alors vous enfilez le costume PS by Paul Smith, dont voici la veste. D’un bleu canard indéfinissable (mais très années 50), il vous permettra de passer de diners mondains en soirées privées. Avant de vous écrouler comme un sac sur un lit de palace. Vous ne serez toujours pas Cary Grant. Et risquez fort de ne pas voir Grace Kelly vous baiser la main comme un beau jour de 1955.

Bon film.

Gonzague Dupleix

-> Bar Refaeli fait la couverture du GQ italien. Elle n’a pas de T-shirt, mais c’est pour la bonne cause. Explication.

Le GQ italien, connu pour ses photos en moyenne plus dénudées que celles des autres GQ, affiche en couverture de son numéro de juin la top-modèle israélienne Bar Refaeli. Torse nu, la petite amie de Leonardo DiCaprio (ou ex-petite amie, sur ce point les infos divergent) s’affiche comme « combattante de la paix ».

Même si, pour nous en convaincre, elle se contente de révéler qu’elle n’a pas fait son service militaire comme la plupart des jeunes Israéliennes, car elle était déjà mannequin à New York. Une forme d’engagement pacifiste finalement assez minimal qui nous vaut ces photos en battle-dress (sans doute en référence aux militants contre la guerre du Vietnam) dont voici le making of (relativement habillé, lui).

Toutefois, nous persistons à leur préférer ces anciennes photos du GQ italien plus habillées, mais plus romantiques également, Elles sont signées Guy Aroch, et clairement sous influence David Hamilton. La série était déjà titré « Faites l’amour, pas la guerre ». Décidément.

J.B.

Le site de GQ

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